De Zitter n'a plus rien à perdre, il est condamné à mort et il n’espère aucune grâce.
Il couche alors sur papier ce récit où il se met en scène sous le nom du Capitaine Willy et il décide de dire ce qu'il appelle des vérités au sujet entre autre de l"assassinat de Annie Lall et il nous donne des éclaircissements importants sur cette affaire.
A girl called Anny.
One day in January 1943 Flore Dings met by accident, Anny Lall (or possibly Annie Laal or Anny Lally), an Estonian nurse she had known before the war. Anny had a tall slender figure, was blond and good-looking. Born in Terlu Estonia on the 22 December 1904, she spoke French with a pleasant accent. She lived in a modest apartment on the first floor of house number seven in the rue Paul Segers in the Brussels suburb of Etterbeek. It consisted of a living room, a small kitchen, a hall and bedroom. The apartment and the furniture were the property of her Swiss fiancée to whom she had been engaged. He was caught living in Switzerland due to the outbreak of war. She hoped to marry him after the war and continued to receive letters from him via the Red Cross.
Anny made hats, sewed and repaired clothes to support herself. To help her out, Florie began giving Anny her sewing work to do. This was how Anny first met Prosper Dezitter.
De Zitter later described her as: "… a 'trustworthy' and better a 'neutral person', because she was not a Belgian. She was simply an innocent … a spectator to events ..."
Because Anny was very short of money, she allowed Florie and Dezitter to use her apartment at rue Paul Segers, as a 'Mail-Box' as a substitute for one at their own home at Avenue A.J. Slegers they also also had a telephone installed with the number 48.51.19.
Crafty … Florie and Prosper 'borrow' on the name of the road and the name of the avenue: Rue Paul Segers and avenue A.J. Slegers. It is easy for anyone to make a mistake about the address.
When Anny received a letter at her home she would telephone Florie. For every letter Anny handled, she received one hundred francs. Anny was not curious and asked no questions. While they never told her anything about their activities, they knew that she suspected that De Zitter and Florie were part of an unknown secret spy network helping allied soldiers and that she was a link in this organization.
Anny rented her apartment, twice for small meetings and on three other occasions it was used for radio transmissions she was never present at these events herself and did not know what it happened there during her absence. She was also paid a hundred francs for each of these sessions.
This service, the numerous letters and cables began to allow her to see her own role in support of the organization. During the months that the apartment did service as a mailbox, Anny received the visits of many different people. Over time it become a confusion of men, most of whom were later identified as having been his agents.
Many intelligence agents thought that Anny and Florie were the same person. Dezitter and Florie encouraged this disception. Florie had a false identity card made up in which she used duplicated Anny's identity. The consequences could not remain not too long in doubt. It cost Anny her life. She was murdered and around this murder there still hangs a haze of obscurity. She was assassinated on the 29th September 1943 outside her flat in 7 Rue Paul Segers by twenty two thrusts from an awl, a pointed hand tool.
It seems that Anny was the person who exposed the false escape line and safe house at the Avenue Slegers. As a result Dezitter was forced to move the setup to the Rue Forestiere. So it may have been Dezitter, Flore and gang who killed her or some German intelligence organization. It may be that the consequences of Flore using Anny's identity were that she was killed in the belief that she was Flore by the Brussels resistance.
The truth, forever locked in the murky world of Dezitter's double dealings, will probably never be known.
TRADUCTION ROBOT.
Une fille appelée Anny.
Un jour en Janvier 1943 Flore Dings rencontrés par hasard, Anny Lall (ou peut-être Annie Laal ou Anny Lally), une infirmière estonienne qu'elle avait connu avant la guerre. Anny avait une figure élancée, était blond et beau. Né en Terlu Estonie le 22 Décembre 1904, elle parlait français avec un accent agréable. Elle vivait dans un modeste appartement au premier étage de la maison numéro sept de la rue Paul Segers dans la banlieue de Bruxelles Etterbeek. Il se composait d'une salle de séjour, une petite cuisine, une salle et une chambre.L'appartement et le mobilier sont la propriété de son fiancé suisse à qui elle avait été engagée. Il a été pris vivant en Suisse en raison de l'éclatement de la guerre. Elle espérait l'épouser après la guerre et a continué à recevoir des lettres de lui via la Croix-Rouge.
Anny fait des chapeaux, des vêtements cousus et de se soutenir réparé. Pour l'aider, Florie a commencé à donner Anny son travail de couture à faire. C'est ainsi Anny abord rencontré Prosper Dezitter.
De Zitter son décrira plus tard comme:. "... une 'confiance' et mieux une« personne neutre », parce qu'elle n'était pas un Belge Elle était tout simplement un innocent ... un spectateur à des événements ... "
Parce que Anny était très court d'argent, elle a permis Florie et Dezitter d'utiliser son appartement à la rue Paul Segers, comme une «Boîte postale» comme un substitut à un à leur propre maison à Avenue AJ Slegers ils aussi avaient également installé un téléphone avec le nombre 48.51.19.
Crafty ... Florie et Prosper «emprunter» sur le nom de la route et le nom de l'avenue: Rue Paul Segers et avenue Slegers AJ. Il est facile pour quiconque de faire une erreur sur l'adresse.
Quand Anny a reçu une lettre à son domicile, elle téléphonait Florie. Pour chaque lettre Anny traité, elle a reçu une centaine de francs. Anny n'était pas curieux et ne posait pas de questions. Bien qu'ils ne lui ai rien dit à propos de leurs activités, ils savaient qu'elle soupçonnait De Zitter et Florie faisaient partie d'un réseau d'espionnage secrète inconnue aider les soldats alliés et qu'elle avait un lien dans cette organisation.
Anny louer son appartement, deux fois pour de petites réunions et à trois autres occasions, il a été utilisé pour les transmissions radio, elle n'a jamais été présent lors de ces événements elle-même et ne savait pas ce qu'il s'est passé là-bas pendant son absence. Elle a également été accordée une centaine de francs pour chacune de ces sessions.
Ce service, les nombreuses lettres et des câbles ont commencé à lui permettre de voir son propre rôle dans le soutien de l'organisation. Pendant les mois que l'appartement a fait un service de boîte aux lettres, Anny a reçu les visites de nombreuses personnes différentes. Au fil du temps il devient une confusion des hommes, dont la plupart ont été identifiés plus tard comme ayant été ses agents. Beaucoup d'agents de renseignement estiment que Anny et Florie étaient la même personne. Dezitter et Florie ont encouragé cette disception.Florie avait une fausse carte d'identité composé dans lequel elle a utilisé l'identité de duplication Anny. Les conséquences ne pouvaient pas rester trop longtemps dans le doute. Il a coûté Anny sa vie. Elle a été assassinée et autour de cette assassiner, il se trouve toujours un voile d'obscurité. Elle a été assassinée le 29 Septembre 1943 à l'extérieur de son appartement dans 7 Rue Paul Segers par vingt-deux axes à partir d'un poinçon, un outil à main pointue. Il semble que Anny était la personne qui a exposé la ligne d'échappement faux et la maison en toute sécurité à l'avenue Slegers. En conséquence Dezitter a été contraint de déplacer la configuration de la rue Forestière. Donc, il peut avoir été Dezitter, Flore et son gang qui ou d'un organisme de renseignement allemand tué. Il se peut que les conséquences de Flore en utilisant l'identité de Anny étaient qu'elle a été tuée dans la conviction qu'elle était Flore par la résistance de Bruxelles. La vérité, toujours enfermé dans le monde trouble de relations doubles de DEZITTER, ne sera probablement jamais connu.
SOURCE CLARA.NET
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Vient ensuite le meurtre d'une Estonienne résidant à Bruxelles, Annie Lall, le 29 septembre 1943. L'amante et complice de Dezitter, Florentine Giralt épouse Dings, utilisait son prénom "Annie" comme surnom, et son adresse et numéro de téléphone comme "boîte aux lettres" pour les groupuscules infiltrés. Annie Lall est sauvagement assassinée dans son appartement par un résistant mal identifié, et dans des circonstances demeurées pour le moins glauques. Elle avait été assimilée à l'amante de Dezitter. Quelques jours auparavant, Annie Lall avait prévenu l'abbé Jean Derèse et lui avait donc fait comprendre le double jeu de Dezitter et sa bande, qui se faisaient passer pour des agents de Londres afin de les capturer.../...
Une grosse différence : on ne capture plus de résistants. Ces résistants ne sont intéressants que dans la mesure où ils peuvent ébruiter l'existence de la fausse ligne d'évasion, et conservent leurs contacts. C'est sans nul doute une leçon tirée de la catastrophique expérience vécue avec l'innocente Annie Lall, et son assassinat le 29 septembre 1943 par un résistant, qui croyait éliminer Florentine Giralt. L'abbé Derèze, qui a vu et entendu Annie Lall avant le meurtre, peut s'échapper du piège du Pensionnat et prévenir "tout le monde". Personne ne quittera plus le Chenil, une fois entré. La seule exception sera aux débuts, pour mettre en confiance des résistants, mais les rencontres se font sous la surveillance directe de Flore Giralt.
SOURCE EVASIONCOMETE.
De Zitter nous donne le nom de l’assassin ( car Annie Lall a été torturée bestialement avant d'être exécutée. Donc nous pouvons parler d'assassinat)
Ainsi que le nom de l'instigatrice qui, rappelons le, pensait avoir affaire à Florence Giralt, l’âme damnée de Dezitter car celle ci se faisait appeler Annie comme l'explique mieux que moi Dezitter.
Il est évident que Dezitter était tombé sous le charme de Annie Lall, un jolie Lituanienne de trente ans. Elle était totalement dupe de Dezitter.
Lors du procès de De Zitter, le cas de Annie Lall fut écarté d'office malgré l’insistance de l’accusé.
Ensuite, Dezitter fait évoluer le "Capitaine Willy"(il se faisait appeler aussi le Capitaine Jackson) au domicile de la Baronne JamblinnedeMeux au square Ambiorix où il explique qu'il fut victime d'une souricière instiguée par la baronne.
Le récit est comme un roman ou les patriotes sont le Capitaine et Florence Giralt...Ils deviennent patriotes et résistants ce qui est un peu déroutant pour la lecture.
Pour l'affaire Annie Lall, Dezitter nous donne enfin l'explication de ce meurtre et nous fourni d'innombrables précisions.
Ce document est exceptionnel à plus d'un titre...seul la traduction laisse parfois à désirer.
Scherpenberg devient le personnage central comme assassin de Annie Lall.
Il fut exécuté plus tard par des maquisards sous l'accusation d'agent double...
Dezitter alias Capitaine Willy s'érige en justicier...
Il s'en prends ensuite à la Baronne et au commissaire Francen.
au sujet de la Baronne Jamblinne de Meux, il faut être plus circonspect sur les accusations de Dezitter.
En effet, n'oublions pas qu'elle fut l'une des premières à comprendre que Dezitter était un agent Allemand...Ce dernier avait toutes les raisons de lui en vouloir.
au sujet de la Baronne Jamblinne de Meux, il faut être plus circonspect sur les accusations de Dezitter.
En effet, n'oublions pas qu'elle fut l'une des premières à comprendre que Dezitter était un agent Allemand...Ce dernier avait toutes les raisons de lui en vouloir.
malgré le style épique employé, il est indéniable que Dezitter se devait de raconter ce meurtre avec ses tenants et aboutissants avant de mourir...et il n'avait plus aucune raison de mentir...